Transition énergétique

Véhicules industriels : pourquoi et comment former ses collaborateurs à l’éco-conduite ?

  • 10/01/23
  • 3 min

L’éco-conduite fait référence à une conduite plus économique, écologique et sûre. Le concept a gagné en popularité depuis une dizaine d’années, au point d’être devenu une véritable préoccupation pour les entreprises. Pour celles recourant aux véhicules industriels, cela s’accompagne d’un enjeu de formation pour les conducteurs. Focus.

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Si l’éco-conduite existe depuis plusieurs années, l’intérêt des entreprises à son endroit ne faiblit pas. Popularisée depuis 2009 en réponse à la hausse du prix des carburants, elle se renforce en raison de nouvelles considérations sociétales et politiques environnementales. Et pour cause : cette technique permet de renforcer la sécurité de ses collaborateurs, réaliser des économies dans sa gestion de flotte, et consolider ses performances environnementales. Lorsque l’on connaît ses chiffres éloquents (on estime qu’elle permet une baisse d’entre 5% et 15% de sa consommation de carburant et de ses émissions de CO2, une diminution du taux de sinistralité d’une entreprise jusqu’à 30%, et des économies de 15% sur les consommables tels que les pneus et freins), la sensibilisation des collaborateurs à l’éco-conduite est stratégique autant qu’essentielle pour l’entreprise.

 

Eco-conduite : un enjeu pratique de formation

Dans le cas des véhicules industriels, il ne s’agit pas seulement de sensibiliser les collaborateurs. Les modèles étant plus larges et robustes qu’un véhicule léger, ils peuvent poser des défis en termes de maniabilité et de puissance du moteur ; lesquels ont un effet immédiat sur l’aérodynamisme et donc l’efficience du véhicule. Étant également appelés à faire du hors-route, avec des chargements souvent lourds, ils sont donc confrontés à des problématiques de consommation de carburant et de sécurité plus importantes que les autres véhicules, de même qu’à davantage d’émissions de CO2 du fait de leurs stations régulières.

Une véritable formation est donc bienvenue pour maîtriser les techniques de l’eco-conduite.  Si un effort d’information est a un impact immédiat et indéniable, la mise en œuvre d’un programme de formation cohérent par le biais de cours (physiques et/ou e-learning), de coachings individuels, de travaux pratiques, voire de conduite sur simulateur, permettra d’accompagner les collaborateurs dans la durée. Il présentera aussi l’avantage de consolider les acquis et d’éviter de reprendre trop vite ses mauvaises habitudes, tout en assurerant un suivi optimal et améliorant la performance globale de l’entreprise.

 

Trouver l’alchimie structure / contenus

Pour s’assurer que la formation des collaborateurs des véhicules industriels à l’éco-conduite atteigne son plein potentiel, encore faut-il trouver la bonne formule. Car face aux enjeux environnementaux et sécuritaires, l’offre pédagogique s’est élargie et le nombre de structures proposant des formations a explosé. Au point de se compter désormais par centaines au niveau européen. Établissements de formations dédiés (en France : LFP Formations, l’Institut VEDECOMAgirouteDevelter (cours interactifs et simulateurs), Vanberg…,) organismes spécialisés dans les inspections et la délivrance de certifications, assureurs, constructeurs, autoécoles, le choix est vaste.

Les loueurs de véhicules proposent également des modules alliant prévention et simulation. Fraikin a par exemple développé la Fraikin Safety Academy, une offre de formation et d’accompagnement personnalisable maximisant la pratique.  Du véhicule utilitaire au poids lourd, et en fonction des choix des utilisateurs, une session peut durer entre une demi-journée et une journée entière.. Une session pratique après une théorique. Autre point crucial à considérer à l’heure de faire son choix : la structuration et les supports de la formation.

Dans l’idéal, elle devra allier enseignements théoriques et ateliers pratiques, mais surtout varier les supports pour maximiser la rétention par les collaborateurs. Dans le cas de Fraikin, les sessions comprennent un module pratique qui complète la formation théorique. Enfin, ne pas négliger les modalités de l’accompagnement (mise à disposition de ressources annexes et de matériel, flexibilité, déplacement sur le lieu de l’entreprise) qui joueront tout leur rôle dans un parcours d’apprentissage.

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